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Après des études en réalisation, et la création de plusieurs clips pour des artistes Hip Hop, Guillaume Noura réalise deux courts métrages, dont Myriam, Saint-Louis en 2017 qui se déroule à La Réunion.

Le réalisateur est lauréat « Talents La Kour » en 2021, dispositif d’accompagnement de Cinékour à La Réunion, en lien avec « Talents En Court » du CNC. Cette résidence l’emmène pitcher le scénario de Tan Lontan aux Rencontres Talents en Court au Comedy Club à Paris, où il est accompagné par la société de production Vision K de Aminata Touré. À cette occasion, ils rencontrent les équipes de France TV qui achètent son film après réalisation.

Ce film a été soutenu par La Région Réunion en partenariat avec le CNC.

June Balthazard vit et travaille à Paris. Après des études à la Haute École d’Art et de Design (HEAD) de Genève et au Fresnoy – Studio National des Arts Contemporains, June Balthazard développe une pratique artistique mêlant films, vidéos et installations.​

Depuis quelques années, son travail questionne les modalités de cohabitation entre les hommes et le reste du vivant. Au travers d’objets filmiques, elle confronte notamment le registre documentaire à des formes plus éloignées du réel : récit prospectif, animation, effets spéciaux, etc. Mais ces formes, loin de trahir le réel viennent plutôt l’éclairer et le transfigurer. En ce sens, ses films sont empreints d’un réalisme magique.​

Son travail est exposé et projeté au sein d’institutions  telles que le Centre Pompidou Metz (France), Luma Arles (France), le Taipei Fine Arts Museum (Taiwan) ou le Chengdu Museum of Contemporary Art (Chine), ainsi que dans des festivals internationaux.

Elle travaille actuellement sur le film Millennials produit par Les Films du Worso.

Issue de la diaspora comorienne, HACHIMIYA AHAMADA est née à Dunkerque. Elle vit à Bruxelles. Diplômée de l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du Spectacle et de la Diffusion) en 2004, Hachimiya Ahamada réalise son premier court-métrage de fiction La Résidence Ylang-Ylang, présenté à la Semaine Internationale de la Critique à Cannes en 2008. Par la suite, elle réalise un flm plus intimiste L’Ivresse d’une Oasis : une lettre flmée adressée son père. Actuellement, elle travaille à l’écriture de son premier long-métrage de fction, Maïssane ou le Cantique des Astres. Entre fiction et observation de la réalité, les propositions narratives et formelles de la réalisatrice approfondissent son rapport à ses racines.

Ng’endo Mukii est une réalisatrice primée, surtout connue pour « Yellow Fever », un documentaire d’animation qui explore les influences occidentales sur les idéaux de beauté des femmes africaines. Lors de la prestigieuse conférence Design Indaba, elle a présenté son exposé intitulé « Film Taxidermy and Re-Animation » (Taxidermie cinématographique et ré-animation), proposant l’utilisation de l’animation comme moyen de ré-humaniser l’image « indigène » d’un peuple dont l’image « réelle » est accablée par les stéréotypes de l' »Autre ». Ng’endo est diplômée de la Rhode Island School of Design et titulaire d’une maîtrise en animation du Royal College of Art. Elle a participé aux magnifiques Talents de la Berlinale, à la résidence de scénariste Urucu Media REALNESS et à l’incroyable résidence d’artistes de l’Institut Goethe de Bahia Vila Sul. Elle est professeur de pratique à la SMFA de l’université TUFTS de Boston, scénariste de la première série d’animation africaine de Netflix, Supa Team 4. Elle est l’auteur-réalisateur d’Enkai, un épisode de l’anthologie animée de Disney+, Kizazi Moto : Generation Fire.

Germain est scénariste, réalisateur et directeur de la photographie et vit à Mayotte, dans l’océan indien. Après des études de graphisme, il a multiplié les expériences cinématographiques entre l’Europe, les États-Unis et l’Argentine. Depuis 2020, il se consacre essentiellement à la réalisation de courts métrages. D’abord avec un diptyque sur la foi et le deuil : Les Prémices (2020), primé au Festival Européen du Film Court De Brest, puis Le Ciel S’est Déchiré (2022), tourné dans une abbaye en activité et présenté dans la sélection révélation du Festival Jean Carmet. Il collabore actuellement au développement du secteur cinématographique du département le plus isolé de France. C’est dans ce cadre qu’il a réalisé Laka, le premier film en shimaoré, langue officielle de l’île.

Cinéaste sud-africaine ayant une formation en droit et en économie. Elle est titulaire d’un diplôme spécialisé en cinéma de l’AFDA Film School du Cap. Son film d’étudiant, Nongqawuse, a reçu des critiques et a été sélectionné comme entrée sud-africaine pour la section Escolas du festival du film des BRICS 2019. Sandulela est la lauréate de la deuxième édition du concours de courts métrages The Pitch South Africa. Son premier court métrage produit professionnellement, Mirror Mirror, a été présenté en avant-première au TIFF 2022.

Bonface Wahome Maina est un artiste en stop-motion originaire du Kenya. C’est un artiste autodidacte qui crée des œuvres captivantes explorant l’histoire riche de son pays. Bonface est profondément passionné par le patrimoine kényan et intègre souvent des événements historiques dans ses créations en stop-motion, mêlant habilement art et récits culturels. Son dévouement à la préservation et à la mise en valeur de l’histoire kényane lui a valu deux prix prestigieux de l’ambassade d’Allemagne au Kenya et un prix de l’Alliance Française de Nairobi, tous reconnaissant ses contributions exceptionnelles à la représentation d’événements historiques. Bonface utilise son smartphone pour capturer et monter ses œuvres, démontrant ainsi le potentiel des outils accessibles dans le monde de l’art en stop-motion.