Lo vant Héva

Lo vant Héva

Synopsis court

Héva, jeune fille noire d’un milieu populaire, est mise à la rue par son père car elle est enceinte d’Émile, métropolitain de bonne famille. Elle est alors recueillie par les parents d’Émile. Ils veulent la faire examiner par un ami médecin, mais la consultation se prolonge anormalement.

 

Note d’intention

Dans les années 1960 à La Réunion, sous l’impulsion du député Michel Debré, une politique antinataliste agressive conduit à des avortements et stérilisations forcées sur des milliers de femmes noires et métisses de milieu populaire, sans leur consentement, alors même que l’avortement est illégal en France.

Ce scandale, resté méconnu, interroge les rapports de domination de genre, de race et de classe. À travers le personnage d’Héva, en partie inspirée de ma mère, je souhaite rendre justice à ces femmes bafouées et oubliées, victimes d’une violence qui leur a nié le droit de disposer de leurs propres corps.

Réalisation

Nicolas SÉRY

La Réunion

Format

Court Fiction
20 min
En développement

Production

Mondina Films

Budget total

Budget total : 199 057.21 € 

Financements confirmés : 24 057 €

 

L’auteur 

Nicolas SÉRY, auteur réalisateur réunionnais, représente dans ses films des personnages réunionnais qui parlent kréol. C’est un acte militant, une nécessité dans un souci de valorisation, d’anlèrizassion.

 

Filmographie

Reine Kayanm (Mondina Films, 2021)

Kabri i manz salad (Mondina Films, 2023)

Lo vant Héva (Mondina Films, en développement

Société de production 

MONDINA FILMS 

 

Mondina Films est une société de production créée en 2019 par Anne Berjon, en association avec Pyramide Productions.

www.mondinafilms.com



Before The Feast

Before The Feast

Synopsis court

Tarto, Vincent et Tiguss entrent dans la compétition endiablée du Karmon, carnaval malbar réputé maléfique à la Réunion. En transformant leurs tenues d’ouvrier du sucre en de magnifiques costumes de guerriers pailletés, ils incarneront les mauvais esprits et les démons, qui depuis plus d’un siècle, s’invitent à ce mariage funeste.

 

 

Note d’intention

Lorsque j’ai découvert le Karmon, alors que je vivais depuis plus de 20 ans à la Réunion, je n’ai pas compris ce que je voyais, je perdais mes repères cognitifs, transporté ailleurs. Entre bandes de tissus dorés, masques en latex d’Halloween, cris aigus, sifflets, tambours, danses saccadées et démembrées… Un enchantement m’a saisi corps et l’âme. Impressionné par la créativité et l’aura des costumes, ce carnaval semblait inscrit dans des rites lointains. Un mythe d’amour hindou théâtralisé et créolisé totalement méconnu.

Depuis 2014, je sors ma caméra à chaque Karmon. Depuis, j’ai réalisé des portraits photographiques des carnavaliers, participé à la confection des costumes et élaboré l’exposition Kartié Karmon avec la complicité des habitants du Gol. Je tisse ainsi des liens de respect mutuel avec ces créateurs autodidactes. Ainsi, j’ai rencontré Tarto, Vincent et Tiguss. Amour en diab suit, le temps d’un Karmon, l’élaboration de leurs costumes clinquants. La tension monte jusqu’au grand soir où ils sortent déambuler, danser frénétiquement, rentrer en transe… et au petit matin finir par se purifier dans l’eau de la rivière. 

L’usine TEREOS apparaît comme un personnage, c’est est un élément architectural et géographique incontournable du quartier, elle est un repère visuel fort relatif à l’histoire de la canne à sucre. Elle est filmée de l’intérieur, machines, rouages, vapeurs, broyages, crissements, sucres, sirop, cristaux…  J’y suis Tarto dans sa tâche de soudeur. 

Pour aborder la question des ancêtres dont est emprunt le Karmon, je crée la présence d’une entité fantomatique qui apparaît en voix off, en langue créole. Elle est une âme errante qui cherche délivrance des souffrances passées, évoquant des récits au sein du quartier. C’est le Karmon et sa transe carnavalesques qui permettent à cette incarnation d’exister le temps de l’événement.

Réalisation

Rajani Mani

Bangalore / Inde

Format

Long Documentaire

90 min 

En Production

Production

Elephant Corridor Films Llp.

Budget total :

348.440 €

Financements confirmés :

103.015 €

Contacts : 

Elephant Corridor Films Llp.

rajanimani@elephantcorridorfilms.com

+919880947284

L’autrice :

Rajani Mani est un ecinéaste et productrice de documentaires indiens.

Filmographie

Colonies in Conflict, 2022, (1 x 74, 1 x 52) Distributor ZDF Studios GmbH

Miles To Go, 2004, Greenpeace India, Elephant Corridor Films

In God’s Own Country, 2002, Elephant Corridor Films »

La société de production

Elephant Corridor Films est une société médiatique dirigée par des femmes de Bangalore, en Inde, spécialisée dans la production de documentaires présentant des histoires sociales et environnementales urgentes à travers notre objectif féministe unique. Nos films ont été diffusés sur Al Jazeera, Doordarshan, FTV Prima Spol et ARTE.

https://www.elephantcorridorfilms.com/

KARAM’S SHOES  

KARAM’S SHOES  

Synopsis court

Karam, dix ans, simule ses résultats d’examen pour gagner une nouvelle paire de chaussures de son père. Mais lorsqu’il les perd lors d’un mariage, le désespoir le pousse à en voler une autre paire. Bientôt, il apprend que le karma a le pouvoir de nous rattraper tous.

 

Note d’intention

Les lois du karma sont une philosophie profondément ancrée dans la culture indienne. Le titre « Karam’s shoes» a une double signification : « Les chaussures de Karam » et « Les chaussures du karma ». L’histoire commence par « Les chaussures de Karam » – la quête de Karam pour une nouvelle paire de chaussures – et se termine par « Les chaussures du karma » – les conséquences de ses actes, reflétant les lois du karma telles qu’elles sont expliquées dans la Bhagavad Gita. En racontant cette histoire à travers les yeux des enfants – nos futurs citoyens et ceux de demain – je souhaite transmettre une précieuse leçon morale : « Ce que vous semez, vous le récolterez », et favoriser un monde meilleur, tout en divertissant le public.

Réalisation

Prateek SRIVASTAVA

Mumbai, Inde

Format

Court Fiction
20 min
En écriture

Budget total

En recherche de financements

 

Contact 

Prateek SRIVASTAVA

prateekrajendrasrivastava@gmail.com

L’auteur :

Ancien élève de la FTII Pune avec 16 ans d’expérience, Prateek SRIVASTAVA a dirigé les équipes de réalisation des superproductions Bollywood OMG2 (2023) et MAHARAJ (2024) et a travaillé avec YashRajFilms, DharmaProductions, JioStudios, Netflix, Amazon, Zee, etc. Il travaille avec le CinévestureFilmFestival en Inde et le YouthFilmFestival en Russie « WE » et a notamment réalisé des courts métrages primés : Qafas, MyFatherIsAfraidOfWater.

ANNIVERSAIRE, MOI

ANNIVERSAIRE, MOI

Synopsis court

Virginie, wonder woman trentenaire, mène sa vie d’une main de maître. Pourtant, quand la poule domestique lui pourrit son gâteau d’anniversaire, elle craque et met mari, enfant et parents dehors. Virginie va se retrouver seule quelques heures avec une alliée inattendue. Sera-t-elle capable d’en profiter ?

 

Note d’intention

Virginie, femme réunionnaise moderne, semble avoir tout sous contrôle : sa carrière, sa vie familiale, son apparence et ses émotions…

Lors du confinement de 2020, ma routine bien huilée est bouleversée. Ma vie tournait autour de mon enfant d’un an et demi, mais lorsque le confinement prend fin je me retrouve seule et prend conscience de m’être oubliée dans ce tourbillon de responsabilités. Cette situation me pousse à me reconnecter à moi-même et à mes besoins.

Le film critique le phénomène du syndrome de la “Superwoman”, une pression sociale où les femmes sont attendues pour exceller à la fois dans leur vie professionnelle, domestique et personnelle. Cette quête de perfection, véhiculée par des modèles féminins historiques et culturels, finit par nuire à la santé mentale des femmes comme Virginie, qui se perdent dans un équilibre fragile. La poule qui s’invite chez elle, symbole de pur instinct, libre et dédiée à la vie sans contrainte déclenche le craquage de Virginie.

L’introduction de Divine, un personnage décomplexé et libéré, sert de catalyseur pour Virginie. Divine représente tout ce que Virginie n’ose pas être : une femme qui se libère des contraintes sociales, et qui ne se soucie pas du regard des autres.

Le film qui en découle se veut une réponse humoristique et cathartique aux attentes sociétales. À travers des scènes comiques et absurdes, il offre un moment de relâchement et de dédramatisation. Au final, Virginie trouve un nouvel équilibre, acceptant l’imperfection et apprenant à poser des limites tout en conservant son succès. Elle réinvente ainsi un modèle de femme accomplie, qui autorise les pauses et la liberté de se libérer des pressions extérieures.

Réalisation

Constance HOARAU et de Adrien WASZAK

La Réunion / France 

Format

Court Fiction
10 min
En développement

Production

Gao Shan Pictures
La Clairière Production

Budget total

270.000 € 

Financements confirmés : 100.000 €

 

Contact 

Bérangère CONDOMINES

0262618561

berangere.condomines@gaoshanpictures.com

L’auteur :

Constance Hoarau est assistante de production et de réalisation audiovisuelle à La Réunion. Avec 19h elle renoue avec ses premières amours et sa formation littéraire qui la destinait à l’écriture. Storyboarder, animateur 2D, illustrateur BD, récemment diplômé de l’EMCA, Adrien Waszak accompagne Constance en tant que co-réalisateur.

 La société de production

GAO SHAN PICTURES est une société de production et un studio d’animation français crée sur l’île de la Réunion en 2014 par Arnauld Boulard.

Indépendant, le studio collabore avec des clients-partenaires fidèles sur des films porteurs de sens et empreints d’une forte exigence artistique. Principalement en format long métrage mais aussi sur des courts métrages et depuis peu sur de la série. En quelques années, Gao Shan Pictures a su se constituer une image de marque en intervenant sur de nombreux films sélectionnés ou primés en France et à l’international (Cannes, Annecy, César, Oscars, Golden Globes…)

Amour an Diab

Amour an Diab

Synopsis court

Tarto, Vincent et Tiguss entrent dans la compétition endiablée du Karmon, carnaval malbar réputé maléfique à la Réunion. En transformant leurs tenues d’ouvrier du sucre en de magnifiques costumes de guerriers pailletés, ils incarneront les mauvais esprits et les démons, qui depuis plus d’un siècle, s’invitent à ce mariage funeste.

 

Note d’intention

Lorsque j’ai découvert le Karmon, alors que je vivais depuis plus de 20 ans à la Réunion, je n’ai pas compris ce que je voyais, je perdais mes repères cognitifs, transporté ailleurs. Entre bandes de tissus dorés, masques en latex d’Halloween, cris aigus, sifflets, tambours, danses saccadées et démembrées… Un enchantement m’a saisi corps et l’âme. Impressionné par la créativité et l’aura des costumes, ce carnaval semblait inscrit dans des rites lointains. Un mythe d’amour hindou théâtralisé et créolisé totalement méconnu.

Depuis 2014, je sors ma caméra à chaque Karmon. Depuis, j’ai réalisé des portraits photographiques des carnavaliers, participé à la confection des costumes et élaboré l’exposition Kartié Karmon avec la complicité des habitants du Gol. Je tisse ainsi des liens de respect mutuel avec ces créateurs autodidactes. Ainsi, j’ai rencontré Tarto, Vincent et Tiguss. Amour en diab suit, le temps d’un Karmon, l’élaboration de leurs costumes clinquants. La tension monte jusqu’au grand soir où ils sortent déambuler, danser frénétiquement, rentrer en transe… et au petit matin finir par se purifier dans l’eau de la rivière. 

L’usine TEREOS apparaît comme un personnage, c’est est un élément architectural et géographique incontournable du quartier, elle est un repère visuel fort relatif à l’histoire de la canne à sucre. Elle est filmée de l’intérieur, machines, rouages, vapeurs, broyages, crissements, sucres, sirop, cristaux…  J’y suis Tarto dans sa tâche de soudeur. 

Pour aborder la question des ancêtres dont est emprunt le Karmon, je crée la présence d’une entité fantomatique qui apparaît en voix off, en langue créole. Elle est une âme errante qui cherche délivrance des souffrances passées, évoquant des récits au sein du quartier. C’est le Karmon et sa transe carnavalesques qui permettent à cette incarnation d’exister le temps de l’événement.

Réalisation

Jean-Marc LACAZE

La Réunion / France

Format

Long Documentaire

80 min 

En développement 

Production

Les films de l’autre cougar

Budget total :

191.000€ 

Financements confirmés :

27.300 €

Contacts : 

Emma FARINAS

06 85 42 21 57

emma.farinas@gmail.com

Contacts : 

Jean-Marc LACAZE

+262692278141

lacazejm974@gmail.com

L’auteur :

Jean-Marc Lacaze expérimente tant dans les champs de arts plastiques, du spectacle vivant, que dans celui du film documentaire d’auteur. Ses préoccupations et son travail oscillent entre le syncrétisme, le voyage, la « mythomanie », l’humour et les enjeux sociétaux.

 La société de production

Séduite de préférence par les autodidactes et les réalisateur·rice·s venu·e·s de formations qui encouragent la libre pensée et le renouvellement des formes, Les films de l’autre cougar fait vivre dans le paysage cinématographique français des auteur·rice·s qui se distinguent des traditionnelles familles du cinéma par ce qu’ils·elles ont à montrer, et par leur liberté de ton. Tous nos auteur·rice·s formulent à leur manière une critique sociale, en convoquant selon leurs sensibilités la poésie, l’humour, le drame. Ils·Elles sont le portrait d’une génération de cinéastes concerné·e·s par le monde qui les entoure et ses enjeux politiques, animé·e·s par le souci de sublimer la réalité et de déplacer le regard. https://lesfilmsdelautrecougar.com